Présentation
Sur le chemin
Au gré des saisons, à la fois autour du “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme” www.chemin-europe-memoire.org et sur ce chemin, diverses manifestations inscrivent dans le quotidien la permanence de ce projet européen inauguré le 10 juin 2006:
Sainte-Marie-aux-Mines, le 10 juin 2022
Chemin de la mémoire : double étape sainte-marienne (Par Anne MULLER – DNA 11 juin 2022)
En partenariat avec le centre international d’initiation aux droits de l’homme (CIDH), la commune de Sainte-Marie-aux-Mines a inauguré une nouvelle plaque qui commémore à la fois l’ancien camp annexe du Tunnel, et la résistante Laure Diebold-Mutschler.
Les élèves ont apporté des fleurs de leur jardin, qu’ils ont déposées
respectueusement sur la tombe de Laure Diebold-Mutschler,
vendredi en début d’après-midi au cimetière Saint-Guillaume de
Sainte-Marie-aux-Mines.
La veille dans leur classe, ayant eu la visite, de la biographe de
cette grande résistante, et ayant lu le livre qu’Anne-Marie Wimmer
a consacré aux enfants, les CM1 et CM2 de l’école Aalberg ont
trouvé un intérêt à cette sortie scolaire si particulière.
Des rubans tricolores
Bien préparés aussi par leurs enseignantes, Fanny Zeiger et
Virginie Lammersfeld, tous arboraient un ruban tricolore sur leur tshirt,
tandis que les membres du conseil municipal des jeunes
n’avaient pas oublié leur médaille.
Sous un grand soleil, l’adjointe chargée des questions scolaires, a
accueilli ces jeunes participants ainsi que trois maires de la vallée
(Noëllie Hestin, Jean-Marc Burrus et Denis Petit), le député
Jacques Cattin, des représentants du CIDH et du jumelage
notamment.
« À l’heure où les populismes reprennent de la vigueur
en Europe »
Au sujet de l’inauguration de cette plaque du chemin de la mémoire
et des droits de l’homme, Nadège Florentz a souligné qu’« à l’heure
où les populismes reprennent de la vigueur en Europe et ailleurs,
mettant à mal la démocratie, à l’heure où la guerre est revenue sur
le continent européen, une telle initiative est plus indispensable que
jamais. La présence, aujourd’hui, des enfants de l’école Aalberg et
de leurs professeurs nous rappelle que notre devoir d’adultes est
d’entretenir la mémoire du passé pour qu’elle nourrisse leurs
futures vies d’adultes ».
La réalisation du chemin de la mémoire et des droits de l’homme
remonte à 2004-2006. Il reliait alors 16 lieux de mémoire et quatre
lieux de ressources documentaires, qui vont de Rastatt à Sainte-
Marie-aux-Mines en passant par le camp du Struthof, dont le tunnel
a été une annexe dès 1944.
Pour les 75 ans de la commémoration de la fin des camps, en
2020, le CIDH a souhaité actualiser ce chemin en le baptisant « Un
parcours européen pour la paix et la prévention des crimes contre
l’humanité ».
Une plaque au tunnel, dès 2009
Coprésident du CIDH, Bernard Klingelschmidt a rappelé qu’il avait
« un objectif clair de sensibilisation de tout public, en particulier les
jeunes à ce devoi r de vigi lance face aux poussées
antidémocratiques et racistes qui bafouent les droits de l’homme ».
Ce chemin a été prolongé jusqu’à Urbès, près du tunnel de
Bussang, autre lieu annexe du Struthof, comme Sainte-Marie-aux-
Mines.
Pour ce qui concerne l’étape dans le Val d’Argent, le CIDH avait
déjà fait poser une plaque à l’entrée du tunnel en 2009, sur le ban
sainte-creuzien, dès la fin des travaux dans le tunnel.
En 1944, une usine de guerre souterraine
« Nous avons souhaité aujourd’hui, dans cette actualisation,
rajouter un deuxième lien avec l’histoire de cette ville, avec
l’hommage à Laure Diebold, compagnon de la Libération qui a
voulu se faire inhumer ici, où a vécu sa famille. »
Cette nouvelle plaque comporte un QR code qui renvoie à des
informations complémentaires. L’étape du Val d’Argent se trouve
également à la page 12 du petit livret édité par le CIDH retraçant le
parcours, mis à disposition gratuitement à la mairie.
Animateur du pays d’art et d’histoire et archiviste intercommunal,
David Bouvier a rappelé l’histoire du tunnel, et surtout sa
transformation, dès mars 1944, en une usine de guerre souterraine.
Quelque 2 000 déportés y ont travaillé, dont certains rescapés ont,
par la suite, écrit à la mairie pour remercier la population saintemarienne
de son soutien, notamment quand ils traversaient toute la
ville depuis l’emplacement du collège actuel. Un soutien qui se
traduisait en simples sourires compatissants ou en nourriture jetée
depuis les fenêtres. Ainsi est né le jumelage avec la ville slovène de
Trizc.
« Je veux vous voir prendre le relais ! »
Les membres du conseil municipal des jeunes de Sainte-Marie-aux-
Mines ont ensuite procédé au dévoilement officiel de la plaque du
CIDH avant de laisser la place à Ilyas, Lilie, Erika, Sofia, Léona et
Noa, qui se sont relayés pour lire le résumé de la vie de Laure
Diebold-Mutschler, préparé par Noa, 10 ans, un élève de CM1. Il
avait au préalable déposé un gros bouquet de roses sur la tombe
de l’héroïne.
Après la Marseillaise, chantée avec vigueur sous la direction de
Fanny Zeiger, l’écrivaine Anne-Marie Wimmer a clôturé cette
cérémonie en remerciant les enfants. « Je ne sais pas si je vais
pleurer d’émotion ou crier de joie ! », s’est-elle exclamée, en les
félicitant d’avoir si bien résumé sa vie, « vous l’avez fait de manière
géniale ». Elle a sommé les enfants à ne jamais oublier Mado (nom
de code de Laure Diebold), « je suis une très vieille dame, je veux
vous voir prendre le relais ! »
Réellement bouleversée, la septuagénaire a rappelé que cela fait
14 ans qu’elle se bat pour la mémoire de son compagnon de la
Libération, rendant hommage à Georges Jung, décédé en fin
d’année dernière et qui lui avait ouvert de nombreuses pistes de
témoignage.
Mme Wimmer s’est encore dite « flattée » par le fait que son
ouvrage « sans prétention » est devenu un manuel scolaire. Une
lecture de la mémoire.
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Un LIVRET de 40 pages (complétant le précédant dépliant de 2006) est disponible dès à présent (Janvier 2021)
- *Devant le CIDH, samedi 10 octobre 2020:
Inauguration de la première des nouvelles plaques du chemin de la Mémoire et des droits de l’Homme ou “parcours européen pour la paix et la prévention des crimes contre l’humanité”. Ce chemin relie 20 étapes d’Urbès dans le Haut-Rhin à Rastatt (Allemagne) en passant par le CIDH.
- URBES, le 25 mai 2019
Dans L’ALSACE du 28 Mai 2019, par Romain GASCON:
Urbès – Haut-Rhin
HISTOIRE - Un “chemin de la mémoire” qui passe par Urbès
* Le “Chemin de la mémoire et des droits de l’homme” franco-allemand se prolonge au sud avec le tunnel d’Urbès. Samedi, le camp de concentration nazi a aussi officialisé son inscription, avec le camp souche de Natzweiler-Struthof, au premier “Label du patrimoine européen” transfrontalier.
Le “Chemin de la mémoire et des droits de l’Homme”, créé en
2006 à l’initiative du Centre international d’initiation aux droits de
l’homme (CIDH) à Sélestat, vient d’être prolongé au sud de
l’Alsace. Il relie désormais Rastatt, en Allemagne, au tunnel
d’Urbès, à deux pas du département des Vosges (lire encadrés).
Lors d’une cérémonie qui a eu lieu samedi, le camp de
concentration nazi d’Urbès a aussi officialisé son inscription, avec le
camp souche de Natweiler-Struthof et 13 autres camps annexes
franco-allemands, au ” Label du patrimoine européen”, qui pour la
première fois distingue un ensemble de sites binationaux.
Obtenu en mars 2018 en partenariat avec le Verbund der
Gedenkstätten im ehemaligen KZ-Komplex Natzweiler, “ce label
est un événement pour la mémoire commune européenne. Il vient
couronner un lieu où l’Europe des Lumières a sombré, mais où ses
valeurs se sont reforgées à l’épreuve de l’enfer” , a estimé
Frédérique Neau-Dufour, directrice du Centre européen du résistant
déporté (CERD), lors de la cérémonie organisée par les Amis de la
fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) 68 et
introduite par sa présidente, Arlette Hasselbach.
Rappelant que le camp du Struthof et la cinquantaine de ses camps
annexes ont détenu majoritairement des résistants originaires de
plus de 30 pays d’Europe, Frédérique Neau-Dufour a tenu, la veille
des éélections européennes, à citer le résistant Daniel Cordier :
“J’étais parti pour tuer du Boche. Avec le recul, je crois pouvoir dire
que la guerre a fait de moi un Européen. Ce que je souhaite, c’est
qu’on arrive à construire une très large Europe débarrassée de la
guerre, des nationalismes, de l’antisémitisme”.
- Une même langue
Au dévoilement des deux plaques du label et du chemin a succès de
la présentation d’une oeuvre du projet Brüderlichkeit/Fraternité,
installée devant l’entrée du bunker gardant l’entrée de l’ancienne
galerie qui avait été aménagée en usine. “Vous ne diriez pas que
deux artistes ont contribué à cette peinture , a noté Frédérique
Neau-Dufour. Le but de ce projet, c’est celui-ci : montrer que l’art
permet de fondre dans une même langue, dans une même
identité. Trente-deux artistes franco-allemands réunis en duo ont
contribué à la réalisation de seize oeuvres, qui ont pour vocation de
voyager entre 15 lieux de mémoire du réseau de camps. Reprenant
à son compte un célèbre slogan de Mai 1968, la directrice du
CERD a ajouté : “La fraternité a permis à certains déportés de
survivre, elle doit rester une valeur fondamentale de l’Union
européenne. Faites la peinture, pas la guerre, c’est une manière de
se rapprocher”.
Devant le mur de béton vestige du système concentrationnaire
raciste et totalitaire, une cinquantaine de jeunes se tenaient droits,
attentifs. Des élèves vosgiens lauréats du Concours national de la
Résistance et de la Déportation avaient rejoint de façon
impromptue des collégiens de la vallée, qui ont lu les passages
marquants de la biographie d’un déporté du tunnel d’Urbès. La
cérémonie s’est conclue par une interprétation de l’Hymne à la joie.
SURFER www.struthof.fr ;
www.cidh.net
et
www.afmd.org
PLUS WEB Notre vidéo et l’interview de Frédérique Neau-Dufour sur le site internet: www.lalsace.fr
- Camp annexe
Au départ, il y a un tunnel ferroviaire entamé en 1933, destiné à
relier la Lorraine à l’Alsace et au-delà, à l’Angleterre via le
Luxembourg et la Belgique. Pendant la Deuxième Guerre mondiale,
en 1944, le tunnel inachevé est transformé en camp de travail nazi,
annexe du camp du Struthof. Dans l’usine, 2 500 déportés
européens de 15 nationalités (une majorité de déportés politiques), ont travaillé entre mars et octobre 1944 à l’aménagement du
tunnel puis à la fabrication de moteurs Daimler Benz pour l’aviation
nazie. En 2016, le tunnel d’Urbès devient un site mémoriel
répertorié. Il a été conçu par l’AFMD 68 comme un lieu de travail de
mémoire et de rencontres culturelles. L’AFMD 68 propose aide,
conseils et ressources sur demande.
SURFER https://letunneldurbes.wixsite.com/accueil
- Une nouvelle porte d’entrée
“Un chemin symbolique et transfrontalier qui relie des lieux de
mémoire, en lien avec des camps de déportation, et des lieux de
ressources où les origines de ces actes de barbarie peuvent être étudiées, pour se souvenir et se recueillir”, résume Béatrice Siebold, co-présidente du Centre international d’initiation aux droits de l’homme à Sélestat, pour expliquer ce qu’est le “Chemin de la mémoire et des droits de l’homme”, inauguré en 2006.
Ce “chemin” incluait au départ 19 sites qui ont été rejoints aujourd’hui par le tunnel d’Urbès. Ce dernier en constitue la nouvelle porte d’entrée. C’est à Rastatt, en Allemagne, où les responsables du camp du Struthof ont été jugés, qu’il se termine. Ses objectifs, selon Béatrice Siebold: “Montrer comment, en réaction aux horreurs du nazisme, sont nés des textes à vocation européenne et universelle, affirmant la dignité humaine, et inciter les citoyens à s’engager à leur respect ou à leur mise en pratique.”
SURFER: www.chemin-europe-memoire.org
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- 11 septembre 2016:
Inauguration du sentier d’interprétation du tunnel d’Urbès
Transformé en usine d’armement par les nazis, le tunnel d’Urbès, dans la vallée de la Thur, vit passer 2 000 déportés. Un sentier d’interprétation en retrace désormais l’histoire et conserve la mémoire de cette annexe du camp de concentration du Struthof. C’est l’histoire d’un combat mené par une femme de la vallée, Arlette Hasselbach, présidente des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation (Haut-Rhin). Au pied du col de Bussang, dans un paysage âpre et sauvage borné par les flancs sombres et abrupts de la Tête des Neuf-Bois et du Steinkopf, se trouve près d’Urbès un tunnel inachevé, annexe de l’univers concentrationnaire, dont le souvenir sinistre risquait de s’effacer. Avec la Comcom de la vallée de Saint-Amarin, désireuse de porter cette mémoire-là, l’AFMD a fédéré une chaîne d’acteurs dont le travail conjoint, un sentier d’interprétation, a été inauguré le dimanche 11 septembre 2016.
Le chemin raconte au travers de 15 stations l’histoire du tunnel d’Urbès. La première partie est consacrée au titanesque chantier ferroviaire ouvert en 1932 pour percer les Vosges et abandonné en 1937. Des arches isolées d’un viaduc inachevé en témoignent ça et là. La seconde, l’essentielle, emmène les visiteurs au camp.Urbès fut un des 70 camps annexes du camp principal de Natzweiler-Struthof créés par les nazis des deux côtés du Rhin pour mettre l’industrie de guerre à l’abri des bombardements.
Dans le tunnel, début 1944, plus de 2000 déportés, surtout Russes et Polonais, furent exploités au Konzentration Lager Natzweiler Block W – Baustelle U à la production de moteurs d’avions Daimler Benz. Différents convois en provenance de Dachau, Auschwitz, Majdanek et Flossenburg sont arrivés à Urbès entre mars et septembre 1944 , rappelle l’une des stations.
Pour éclairer l'espace humide du bunker d'entrée, toute l'émotion des travaux d'élèves du Lycée du Bâtiment de Cernay
- 31 octobre 2012:
“Mémoire d’Europe: Mémoire de Paix”
La Maison de l’Europe Strasbourg Alsace recueille actuellement les témoignages sur l’Europe depuis 1948. Les premiers ont été recueillis par Cristina, Angela et Claire, trois étudiantes européennes en Relations Internationales. L’une est Italienne, l’autre est Allemande, la troisième est Française.Ce trio d'étudiantes recueille le témoignage de Lucienne Schmitt sur la patiente construction de l'Europe de 1948 à nos jours.
En savoir plus:
www.mesa-strasbourg.eu
- 31 mai et 1er juin 2012:
Conférence Internationale au Conseil de l’Europe: “Mémoires Vivantes de l’Holocauste dans la Société Contemporaine” .
http://www.coe.int/t/dg4/education/remembrance/culture_patrimoine_fr.asp
- Printemps 2012:
Rencontres avec
-Frédérique NEAU-DUFOUR, nouvelle directrice du CERD Centre Européen du Résistant Déporté
-Marcel SPISSER, Président de l’AMAM, Association des Amis du Mémorial de l’Alsace-Moselle.
- 16 octobre 2011:
Le CLUB VOSGIEN a organisé dans le cadre de son programme de marche 2011, une randonnéée pédestre qui a emprunté une partie de la section pédestre du “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme”
La journée a débuté à 9 heures précises au parking de la gare de ROTHAU.
Par le sentier jalonné de pupitres informatifs la montée s’est faite vers le site de l’ancien camp du Struthof, puis, par le Champ du Messin, vers la “Cote 1002”, point culminant du Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme (CHEMIN inauguré en juin 2006).
Les 3 bonnes heures de marche depuis la gare de ROTHAU jusqu’à ce point culminant de la cote 1002 ont permis de lire des témoignages d’anciens déportés du camp de Natzweiler-Struthof – témoignages recueillis par les élèves du Collège Frison-Roche de La Broque et présentés sur 7 pupitres d’information qui émaillent la montée depuis le lieu d’arrivée des convois de déportés jusqu’au site de l’ancien camp de concentration.
www.col-frison-roche-la-broque.ac-strasbourg.fr/chemin_memoire/table.html
Ensuite, par le Champ du Messin la montée s’est faite plus facile jusqu’à l’installation symbolique de la Pierre de la Mémoire: blocs de granit rose (de la Grande Carrière) et de granit gris (en référence au Dr Adélaïde Hautval, médecin originaire du Hohwald, résistante, déportée en raison de sa solidarité avec une famille juive maltraitée sur un quai de gare). Deux panneaux blancs soulignent l’importance primordiale de la connaissance historique et de l’engagement citoyen.
- 8 octobre 2011 :
PROGRAMME du SEMINAIRE EUROPEEN 2011
6 octobre au Conseil de l’Europe:
Site du Conseil de l’Europe: www.coe.int
Après l’exposéé de Fabienne REGARD, échanges sur le thème: “Transmission de la mémoire de l’Holocauste et prévention des crimes contre l’humanité: une approche transversale”
En savoir plus: www.coe.int/holocaust
8 octobre dans les locaux du CIDH:
“CONFERENCE DE WANNSEE,
20 JANVIER 1942, PLANIFICATION D’UN GENOCIDE”9h30: Accueil
10h: Ouverture par Mme Renée WEBER présidente du CIDH
Allocution de M. Marcel BAUER Maire et Conseiller général
M. Jean-Michel ROTH de l’AFMD 67 présente la journée
www.afmd.asso.fr10h15: M. Norbert KAMPE Directeur de la maison de la Conférence de Wannsee à Berlin et Mme Lore KLEIBER, Pédagogue.
La maison de la Conférence de Wannsee et ses trois secteurs:
- L’exposition permanente : la genèse et les conséquences sur
l’histoire de la maison : le processus de la ségrégation, de la
persécution et de l’exécution des juifs en Europe. - Le service pédagogique propose des journées d’étude et des
séminaires dans le cadre de la formation politique scolaire ou
extra-scolaire. Orientation de la pédagogie de la Maison de Wannsee - Dans la médiathèque se trouve de la littérature scientifique de
base, des écrits pédagogiques, des ouvrages littéraires et des
témoignages qui portent sur le national-socialisme, l’histoire
juive, l’antisémitisme, le racisme et le néo-nazisme.
En savoir plus: www.ghwk.de
12h: Mme Frédérique NEAU-DUFOUR du CERD (Centre Européen du Résistant Déporté) du Struthof :
La pédagogie appliquée du CERD : actualité, difficultés – avenir
En savoir plus: www.struthof.fr
14h30: M. Ward ADRIAENS, Directeur du Musée Juif de la Déportation
et de la Résistance/ Kazerne Dossin (Belgique):Ward ADRIAENS, Directeur du Musée Juif de la Déportation et de la Résistance, Kazerne Dossin, Belgique” Le projet Kazerne Dossin, Mémorial, Musée et Centre de
Documentation sur l’Holocauste et les Droits de l’Homme”.
16h: Mme Odile REMY, Directeur Adjoint du Musée Juif de la
Déportation et de la Résistance/ Kazerne Dossin :” Kazerne Dossin dans le paysage pédagogique en Belgique”
En savoir plus: www.herinneringseducatie.be17h: M. Laurent LAROSCH, Historien luxembourgeois :
– Les diverses formes de génocide. – La question de la transmission du savoir et plus
particulièrement du savoir historique. – Le travail de mémoire indispensable à la culture générale.
18h: Synthèse de la journée par Mme Arlette HASSELBACH Présidente
de l’AFMD 68
Remerciements et clôture par Mme Renée WEBER
- 9 juin 2011 au CIDH:
Projection du court-métrage de J-M Fawer “Chemin de la mémoire et des droits de l’homme”
- 3 juin 2011 à RASTATT
Au cours de l’assemblée générale de la “Erinnerungsstätte für die Freiheitsbewegungen in der deutschen Geschichte” M. Müller-Wirth, secrétaire exécutif bénévole de l’association de Rastatt pendant dix ans, fut honoré à l’occasion de ses 80 ans et nommé membre d’Honneur. Une délégation de Sélestat se rendit à Rastatt à cette occasion: Gérard Hazemann, Agnès Engel et Lucienne Schmitt, les deux dernières étant adhérentes aux deux associations (tout comme d’ailleurs M. MÜller-Wirth).
- 27 mai – 10 juin 2011: visite d’une jeune étudiante allemande de l’université de Constance pour la préparation de son mémoire sur le rapprochement franco-allemand :
“Die deutsch-französische Annäherung
auf zivilgesellschaftlicher Ebene
Eine explorative Fallstudie zum Engagement des Centre International d’Initiation aux Droits de l’Homme”
Masterarbeit
vorgelegt von
Johnen, Caroline
- 3 décembre 2010 à RASTATT :
Hommage à Gerlinde Hämmerle par l’association pour la promotion du lieu de mémoire des combats pour la liberté dans l’histoire allemande (Förderverein Erinnerungsstätte für die Freiheitsbewegungen in der deutschen Geschichte). www.erinnerungsstaette-rastatt.de
Comme le savent nombre d’adhérents du Cidh, c’est au château de Rastatt (Herrenstrasse) que se trouve le Musée voulu par le Président Gustav Heinemann, dédié aux efforts du peuple allemand pendant des siècles pour devenir, longtemps sans succès, une démocratie. Ce lieu est également le siège de l’association et organise des visites guidées du remarquable Musée (dont le catalogue se trouve à la bibliothèque du CIDH).
Gerlinde Haemmerle a assuré pendant 15 ans la présidence de l’association et des visites guidées extraordinaires. Mais elle est surtout une éminente personnalité politique. Historienne, ancienne députée au Bundestag, elle était Présidente de Région jusqu’à cette année. La soirée fut à la hauteur de cette femme exceptionnelle, érudite, efficace et chaleureuse. Des personnalités politiques de tous rangs prononcèrent son hommage, le cercle des adhérents était nombreux. Discours, cadeaux et fleurs furent reçus avec simplicité et humour. Un très jeune pianiste originaire de Rastatt fit des prestations saisissantes et un excellent vin de la région, nommé “sang des tyrans” rappela avec malice les événements de la Révolution de 1848-1849 à Rastatt et Frankfurt, dont l’un des initiateurs, Johann Georg August Wirth était l’ancêtre de notre ami et adhérent du CIDH, Dr.Christof Müller-Wirth, longtemps secrétaire général de l’association, lui aussi à l’honneur ce soir. Rappelons que le Lieu de Mémoire fait partie du chemin de la Méémoire et des Droits de l’homme créé par le CIDH. www.chemin-europe-memoire.org
Ont participé: Agnès Engel, Henri Schlecht, Lucienne Schmitt C.R.:L. Schmitt. - 27 novembre 2010 à Strasbourg
L’Académie des Marches de l’Est honore du “Prix Europe” Alain Duhamel, journaliste politique et essayiste, au cours de sa Séance Plénière d’Automne.Lucienne Schmitt remet une plaquette du CHEMIN à Alain Duhamel à l'issue de la cérémonie (Photo H. Schlecht)
A l’issue de la cérémonie Lucienne Schmitt s’entretient avec Alain DUHAMEL et lui remet le dépliant du CHEMIN.
La séance s’est déroulée en présence de Madame le Professeur Emérite Agnès ACKER, astrophysicienne, fondatrice du Planétarium de Strasbourg, qui a exposé de façon claire et illustrée “La quête de nos origines cosmiques”.
La laudatio a été prononcée par Monsieur Dominique JUNG, rédacteur en chef des Dernières Nouvelles d’Alsace avant la conférence prononcée par Alain Duhamel dont le titre était “La France et l’Europe”.
Trois intermèdes musicaux ont ponctué les différentes étapes de cette cérémonie: Daniel Spiegelberg, soliste renommé, originaire de Colmar, a interprété tout en finesse des oeuvres de Migot, Chopin et Schumann.
- Juin, juillet, août 2010
Dans les locaux du CIDH, 16 B Place du Marché-aux-Choux, à SELESTAT l’exposition présente les 19 sites du “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme” en 21 panneaux, complétés par l’album de l’inauguration du CHEMIN ainsi que des livres sur le sujet. Sur demande, projection du court-métrage (41 mn) réalisé par J-M. Fawer.
- 17-18 avril 2010
RAVENSBRÜCK: 65 ans après la libération du camp de Ravensbrück.
Intervention d’Elisabeth Jaeger.
Lisel Jaeger est née en 1924 à Vienne en Autriche. Etudiante communiste elle fut arrêtée en 1941 et passa 4 ans au camp de Ravensbrück. Lors des festivités du souvenir, elle apporta son témoignage. Elle nous fit la gentillesse de nous transmettre son texte. Le voici dans sa version française:
Chères et chers camarades, chers amis, Mesdames et Messieurs,
Il y a aujourd’hui, presque jour pour jour 65 ans déjà que, le 28 Avril 1945, j’ai été envoyée brutalement – comme toutes les détenues du camp de concentration de Ravensbrück en état de marcher – à la marche de la mort. J’avais alors 20 ans et cela faisait 4 longues années déjà que j’étais emprisonnée. Comme nous pressentions ce qui nous attendait, mes camarades et moi avions décidé de saisir la première occasion d’évasion qui se présenterait. Ce qui réussit. Nous nous cachâmes et dans la matinée du 1er Mai nous avons effectivement vécu notre libération. Sans le moindre caractère festif. Un officier soviétique nous ayant découvertes nous a dit que nous pouvions maintenant rentrer chez nous. Mais où donc devions-nous aller? Le pays était encore en guerre, les malades étaient restées dans le camp. Nous avons naturellement décidé de retourner au camp.
Jamais je n’oublierai l’immense sentiment de bonheur que j’ai éprouvé quand nous arrivâmes au camp, où flottait, sur le portail à présent grand ouvert – sur fond d’un ciel intensément bleu – un drapeau rouge. Nous étions libres ! Nous commencions à ressentir notre liberté !
Jusqu’à ce jour j’éprouve une reconnaissance infinie à l’égard des soldats de l’Armée Rouge qui nous ont libérées, nous procurèrent en premier lieu de la nourriture et nous ont prodigué des soins médicaux.
Au total ma mère, mon frère Bruno et moi avons dû passer 11 ans en détention, parce que, en tant que membres d’un groupe de jeunes Autrichiens étudiants, ouvriers et employés, nous voulions, au moyen de tracts et de petits journaux de notre fabrication, mobiliser les Viennois contre l’annexion de l’Autriche, contre la guerre et le délire raciste de l’Allemagne hitlérienne. Bruno, comme tant de membres de notre groupe âgés tout au plus de 23 ans, fut guillotiné. Le nombre de victimes en Europe et au-delà est connu et, espérons-le, ne sera jamais oublié.
Celui qui tente aujourd’hui encore – ou devrais-je dire aujourd’hui à nouveau – de minimiser ces crimes et leur étendue, se rend coupable. Coupable non seulement envers ceux qui se sont élevés courageusement contre délire et persécutions racistes, contre guerre et crimes fascistes, coupable non seulement envers ces millions d’hommes assassinés de façon bestiale, mais coupable aussi à l’égard des générations futures.
Je me fais de gros soucis quand d’aucuns aujourd’hui relativisent ces crimes détournant l’attention sur les victimes de l’autre camp au moment même où on leur rappelle le souvenir des victimes de leur propre camp. Chaque victime – de quelque côté qu’elle fût – était de trop.
Si nous voulons éviter qu’à nouveau des innocents aient à souffrir ou paient du prix de leurs vies nous ne devons pas tolérer que soit mis au même niveau ce qui n’est pas de même niveau. Alors il nous incombe, toujours à nouveau – pour chaque génération montante – de mettre en évidence les causes et les buts de cette campagne de pillage et de destruction de l’Allemagne à travers toute l’Europe, et d’expliquer les mécanismes sur la base desquels quelques uns sont devenus des profiteurs de guerre, un si grand nombre en a été victime – et trop de personnes aussi sont devenues des collaborateurs voire même des criminels.
Pour moi une seule conclusion s’impose: Les guerres doivent être empêchées. Ce qui évite également les atrocités à l’égard de la population civile!
L’on parle si souvent des victimes dont on commémore le souvenir. Moi aussi j’ai employé aujourd’hui, à plusieurs reprises, le terme de “victime”. Mais de cette façon on ne rend pas totalement justice aux filles et femmes de Ravensbrück.
Oui, nous étions victimes d’une machinerie de mort et un grand, un très grand nombre d’entre nous n’a pas survécu à ce camp. Mais nous ne devrions pas réduire exclusivement les nombreuses détenues au statut de victime car, en fait, bon nombre d’entre elles furent internées dans ce camp après avoir fait de la résistance contre le régime de Hitler. Cette résistance était multiple et variée, et traversait toutes les couches de la population – des adeptes de toutes les religions et orientations religieuses étaient représentées, des membres de nombreux partis et autres formations politiques – et traversait presque toutes les nations d’Europe.
Dans le camp-même se manifestaient également des formes de résistance. On se le représente difficilement, ici et aujourd’hui, mais la résistance commençait souvent déjà dans le simple fait de rester un être humain, avec son coeur et son entendement, le fait de ne pas se laisser réduire à un numéro, de ne pas devenir l’ennemi du codétenu. Chaque petit acte de soutien, chaque signe de solidarité étaient eux aussi de la résistance.
Parfois un simple regard de compassion a seul donné la force de continuer à vivre. La détenue affectée à la cuisine qui mettait dans la soupe des détenues les rations de matière grasse destinées aux surveillantes était non seulement solidaire mais courageuse. Les femmes qui attribuaient les numéros des défuntes de la nuit à des vivantes pour préserver celles-ci du transport (vers la chambre à gaz n.d.l.t.) ont risqué plus d’une fois leur vie pour aider d’autres à survivre. On ne peut souligner assez leur courage. Les détenues médecins ou infirmières ont sauvé ainsi la vie de nombreuses malades.
Beaucoup se sont surpassées quand il s’est agi, en hiver 1944, d’organiser une fête de Noël pour des enfants du camp. Pour ce, beaucoup d’entre elles ont offert aux enfants une partie de leur maigre ration de pain, et même des cadeaux furent confectionnés. Vous auriez dû voir les yeux de ces enfants !
C’est pourquoi j’ai une prière à vous adresser : N’évoquez pas la mémoire de ces femmes uniquement en tant que victimes. Commémorez et honorez aussi leur courage, leur solidarité et leur volonté de survie. Ravensbrück n’est pas seulement un lieu de mort, Ravensbrück est également un lieu de résistance et de solidarité avec les faibles, qui devinrent fortes de cette manière.
Ravensbrück, lieu de commémoration, deviendra à l’avenir, c’est ainsi que je me le représente et le souhaite, plus encore un lieu d’apprentissage et de réflexion. Je trouve très encourageant qu’il y ait un concept pédagogique spécial pour le travail avec les jeunes et je souhaite que ce travail puisse se poursuivre pendant de très nombreuses années. La question qui exige une réponse nouvelle chaque jour est la suivante: Que peuvent-ils apprendre et emporter pour la vie? Plus difficile encore est de savoir comment atteindre ceux qui ne trouvent pas le chemin qui les mènerait ici. Car les jeunes ne sont pas responsables de ce qui est arrivé. Mais ils le sont pour que cela ne se reproduise plus. *
Aux responsables de leur prise en charge je souhaite persévérance, ténacité et nombre de bonnes idées ainsi que la poursuite de l’indispensable soutien du gouvernement de la Région.
Ceci était un discours très politique, je le sais. Mais – je vous le demande – comment peut-on commémorer et – avant tout – que peut-on faire savoir aux générations futures, si on ne situe pas l’action des hommes de cette époque dans le contexte de l’Etat fasciste et de la guerre qu’il a fomentée ? Que doivent apprendre les descendants, sinon les arrière-plans et les contextes?
Tristesse et émotion sont un bon début pour le vouloir comprendre. Ne pas refuser de regarder et d’écouter, quand une idéologie fasciste s’exprime à nouveau; se forger une opinion personnelle et l’exprimer, faire preuve de courage civil – ce sont là des pas importants et décisifs. Quand des visites à Ravensbrück et d’autres anciens camps de concentration mènent à des connaissances et activités appropriées, alors j’envisage l’avenir sans crainte.
Merci de votre attention ! 12 Avril 2010*d’après Max MANNHEIMER (survivant de Theresienstadt, Auschwitz, Dachau)
Texte traduit de l’allemand par Lucienne SCHMITT.
- 21 novembre 2009
L’Académie des Marches de l’Est honore du “Prix Europe” le Premier Ministre du Luxembourg, M. Jean-Claude Juncker. Ce défenseur de l’Europe, né en 1954, a des liens très forts avec Strasbourg : il y a fait, entre autres, des études de droit. Aussi était-ce le Professeur Jean WALINE qui a prononcé la laudatio, y retraçant son parcours politique exemplaire en soulignant la sincérité, la vérité de son langage qui tient de l’art du compromis, non de la compromission.
Puis, dans son bref exposé intitulé “L’Europe et les défis globaux”, le Premier Ministre a esquissé les grandes performances de l’Europe qui lui permettent de se positionner dans le monde, de regarder les autres et de poursuivre la volonté de ce programme politique du “Plus jamais la guerre” en tant que détentrice d’un héritage pacifique qui a nécessité grand courage, pour que les Droits de l’Homme soient non seulement déclinés, honorés mais aussi respectés – et ceci grâce au Conseil de l’Europe, véritable “machine à construire la démocratie” avec patience et détermination.
A l’issue de la cérémonie Lucienne Schmitt s’entretient avec les différentes personnalités et leur remet le dépliant du CHEMIN.
- 16 octobre 2009
Guebwiller: Inauguration de l’exposition “Les camps d’internement du Loiret”.
Autour de cette exposition, les journées “Histoire et Mémoire” à Guebwiller proposaient des conférences, des concerts (dont une soirée de musique tsigane), un film, des témoignages et des débats ainsi que des expositions annexes: – Le camp nazi de Natzweiler-Struthof. – René Cassin et les Droits Universels de l’Homme. – AdélaÏde Hautval : Juste parmi les Nations. ( Cercle Adélaïde Hautval) – Association pour la Promotion des Populations d’Origine Nomade en Alsace (APPONA) – Association des amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD 68)
- 10 octobre 2009
Séminaire européen: “RAVENSBRÜCK 1939-1945 : FEMMES ET ENFANTS DANS LE SYSTEME CONCENTRATIONNAIRE NAZI. 2009: QUELLE PEDAGOGIE DE LA MEMOIRE?”
Grand témoin : Madame Marie-José CHOMBART de LAUWE, ancienne déportée, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Lors de cette journée, sont intervenus en particulier :
Dr Insa ESCHEBACH, Directrice du Mémorial de Ravensbrück: ” Historique du camp et du Mémorial de Ravensbrück. Quel futur pour le Mémorial?”
Matthias HEYL, Responsable pédagogique du Mémorial de Ravensbrück: “La pédagogie de la Mémoire à Ravensbrück.”Marie-Jo CHOMBART de LAUWE, Résistante déportée à Ravensbrück, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation: ” Engagement dans la Résistance. Déportation et vie au camp. Les expérimentations médicales. La résistance dans le camp. Libération et retour.”
Gérard HAZEMANN Maire honoraire du Hohwald :
“HAÏDI HAUTVAL, une femme médecin au camp de RAVENSBRÜCK”, après une introduction et un hommage rendu par Génia OBOEUF (de Nevers). Madame Oboeuf a été soignée au block 10 d’Auschwitz par le Docteur Adélaïde Hautval.
Cette journée nous a permis de rencontrer également Jeanne WELZER, déportée à Ravensbrück de juillet 1944 jusqu’au 30 avril 1945.
Tous renseignements au 03 88 92 94 72, du mardi au vendredi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.
- 27 septembre 2009
Le 4e Rallye des Amis du Mémorial de l’Alsace-Moselle avait comme point de départ Sélestat, riche en découvertes et rencontres pour les 27 équipages du jour. Le CIDH était l’un des lieux à découvrir lors d’une première étape pédestre avant de se lancer, en voiture, sur les routes sinueuses en se laissant guider par les énigmes à résoudre ici et là, à Châtenois, Thanvillé, Saint-Maurice, Neuve-Eglise, Villé, Saint-Martin, Triembach, Maisonsgoutte, Steige, Ranrupt, Colroy-la-Roche, Rothau.
- 10 juin 2009
Dévoilement de la Plaque sur le site du Tunnel Maurice-Lemaire à Sainte-Croix-aux-Mines.
La plaque du “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme” a été dévoilée mercredi soir, 10 juin 2009 à 18h30, sur le parking surplombant l’entrée du tunnel Maurice-Lemaire, à Sainte-Croix-aux-Mines. Exactement trois ans après l’inauguration de l’ensemble du Chemin. En effet il a fallu attendre la fin du chantier du tunnel pour pouvoir poser cette plaque à l’entrée de l’ouvrage.
Cérémonie émouvante présidée par Agnès Henrichs, maire de Sainte-Croix-aux-Mines, et Renée Weber, présidente du Centre International d’Initiation aux Droits de l’Homme (CIDH), en présence de Christian Chaton, conseiller général, de Jean-Luc Fréchard, président de la communauté de communes, de Claude Abel, maire de Sainte-Marie-aux-Mines, de nombreux élus, des associations patriotiques et leur porte drapeau et des membres de la société d’histoire.
- 16 mars 2009
“Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui”
Inauguration de l’exposition à 11h30 au CERD (Centre européen du résistant déporté – Site de l’ancien camp de Natzweiler – Route départementale 130 – Natzwiller dans le Bas-Rhin)
www.http://annefrank.cidem.org/documents/dosier_presse_anne_frank_cerd.pdf
- 4 et 5 février 2009
Rencontres organisées à Strasbourg ( au Conseil de l’Europe et à l’Inspection Académique), dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation :“Enfants et adolescents dans le système concentrationnaire nazi”.
www.coe.int
Dialogues, témoignages d’anciens déportés (Marie-José Chombart de Lauwe, Serge Zachayus, Albert Montal et Bertrand Herz le 4 février; et aussi Hubert France et Joseph Lantz le 5 février), ateliers pédagogiques… le 4 février au Conseil de l’Europe, le 5 février à l’Inspection Académique.
Et du 10 mars au 9 avril 2009
www.struthof.fr
au Centre européen du résistant déporté:
“Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui”,
une exposition de la Maison Anne Frank (NL), présentée par l’association Civisme et Démocratie – CIDEM, dans le cadre d’un projet d’éducation à la citoyenneté.
Contact: Ligue de l’Enseignement du Haut-Rhin 03 89 45 98 56
- 29 novembre 2008
Remise du Prix Europe de l’Académie des Marches de l’Est à Madame Simone Veil.
A l’issue de cette cérémonie, Lucienne Schmitt s’est entretenue avec Madame Veil. Elle lui a remis, avec le dépliant du “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme”, la traduction allemande de “Médecine et crimes contre l’humanité” d’Adélaïde Hautval, ouvrage paru en septembre (Voir alinéa Septembre 2008, ci dessous).
www.cidh.net/cidh/Actu/89/
- 3,4,5 novembre 2008
Séminaire à Osthofen (Allemagne) Landeszentrale für politische Bildung, Dokumentationszentrum, Gedenkstätte KZ Osthofen: “Comparaisons et échanges sur les méthodes pédagogiques
concernant les mémoriaux en France, Belgique et Allemagne”
www.rhein-neckar-industriekultur.de/objekte/19/Gedenkstaette-KZ-Osthofen-ehemals-Papier-und-Moebelfabrik .html
www.projektosthofen-gedenkstaette.de
- Octobre 2008
Journées Adélaïde HAUTVAL à Guebwiller
pour le 20e anniversaire de la disparition d’Adélaïde HAAS-HAUTVAL (01.01. 1906 -12.12. 1988).
Trois journées ont été organisées par le Cercle Adélaïde Hautval pour rendre hommage à la courageuse femme médecin psychiatre, déportée résistante, issue d’une famille originaire de Guebwiller:
-Trois expositions
-Débats et rencontres-témoignages avec d’anciens déportés et résistants
-Ateliers pédagogiques
-Concert-lecture (par la Compagnie “L’indocile”) autour du livre “Médecine et Crimes contre l’humanité” d’Adélaïde Hautval.
-Projection du film “Und dann kommen die Touristen” (Robert Thalheim, 2007)
Voir les articles de presse:
-dans le journal “L’ALSACE” (Guebwiller), éditions du mardi 7 octobre, lundi 13 octobre et mardi 14 octobre 2008.
-dans “Les Dernières Nouvelles d’Alsace”, édition du vendredi 10 octobre 2008.
- Septembre 2008
Parution de la traduction allemande de “Médecine et crimes contre l’humanité”, d’Adélaïde HAUTVAL, à li’nstigation de Florence HERVE, dans une traduction de Hermann UNTERHINNINGHOFEN et éditée au Karl DIETZ Verlag à Berlin.
L’originalité de cette publication réside dans sa conception et dans sa construction. (Voir la note de lecture, rubrique “Présentation”, “La bibliothèque”, “Nouvellement sur nos rayons”):
www.cidh.net/cidh/Presentation/93/
Et aussi, dans la description de notre présent lieu de ressources à SELESTAT:
www.cidh.net/cidh/Actu/92/
- 14 mai 2008
Visite guidée du KL Natzveiler
Récent événement au Struthof: Concert, jeudi 29 mai 2008 à 18h: “To be certain of the dawn” (“La promesse de l’aube”), un oratorio présenté par 180 choristes et musiciens venus des Etats Unis. Voir détails et dossier de presse sur le site: www.struthof.fr
- 6 mai 2008
Evocation de la figure marquante d’Adélaïde Hautval, replacée dans ce Hohwald qui l’a vu naître, berceau de sa famille, au coeur de la forêt vosgienne qui faisait l’objet de l’émission tléévisée allemande “Fahr mal hin”: “Geheimnis Vogesenwald”.
- 10 avril 2008
Par une journée grise et humide soixante collégiens de La Bresse (département des Vosges) ont visité le centre de ressources du CIDH avec sa bibliothèque de la Mémoire. Un court diaporama leur a présenté le “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme”.
- 8 décembre 2007
Collecte pour le Téléthon le long d’un itinéraire menant du Hohwald (fontaine Haïdi Hautval) jusqu’à Sélestat (CIDH).
- 1er décembre 2007
Séminaire : “Mémoire de la Déportation: éclairages multiples, responsabilités nouvelles”
Conjointement organisé par le CIDH et l’AFMD, il s’est interrogé sur les multiples techniques pédagogiques à utiliser pour la transmission de la Mémoire.
A cette occasion, la salle d’exposition du CIDH proposait un des moyens possibles, à savoir le “Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme”.
Dtails dans la rubrique “Actualités”. Par ailleurs le compte-rendu est disponible in extenso sur simple demande, ou en résumé dans La Luciole n° 7.
- 20, 21, 22 octobre 2007
Manifestation à la Villa Fleck, Ingersheim (Haut-Rhin): “Le Chemin de la Mémoire”
Dans le cadre de l’opération Mémoire et Citoyenneté, organisée par le Département du Haut-Rhin, l’exposition “Le procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international de Nuremberg” s’est tenue dans le hall de l’Hôtel du Département jusqu’au 26 octobre. Conférence et témoignages ont étayé la réflexion sur le sujet.
A la Villa Fleck, Ingersheim:
Exposition photoreportage sur le camp du Struthof, réalisée par des élèves du Lycée de Wintzenheim , échanges, expositions Haïdi Hautval (Conseil Général et CIDH), présentation de films, concert de musique Yiddish par les Homentaschn, témoignages d’élèves après un voyage à Auschwitz dans le cadre d’un échange scolaire, visite de Marie-José Chombard de Lawe, résistante et déportée à Ravensbrück, et de Pierre Jautée, historien.
Gérard Cronenberger avait invité pour l’occasion son homologue de la ville jumelée d’Ingersheim en Allemagne.
- 15 octobre 2007
Venus de Finlande, Aila et Mauri Saarinen ont désiré être guidés sur le Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme. C’est ainsi qu’ils ont consacré la journée du 15 octobre à la visite de 3 des 19 sites du Chemin: le site du KL Natzweiler-Struthof (le Centre Européen du Résistant Déporté et le musée du camp), la Pierre de la Mémoire à la Cote 1002, et la fontaine Haïdi Hautval au Hohwald.
- 7 octobre 2007
Participation au 2e grand rallye du Mémorial de l’Alsace-Moselle. L’équipe du CIDH s’est classée 2e sur les 22 partantes.
- 23 septembre 2007
Exploration d’une partie de la section pédestre du Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme:
Lors de leur rencontre annuelle, le Club Vosgien de Molsheim/Mutzig et le Schwarzwaldverein d’Appenweier ont cheminé ensemble à partir de la Rothlach. Au Hohwald ils ont découvert la fontaine érigée en hommage à Adélaïde Hautval (1906-1988), originaire du Hohwald, médecin résistant, déportée par solidarité à Auschwitz et Ravensbrück.
Puis, par le GR5, en passant par la cascade du Hohwald et la Vieille Métairie, ils ont grimpé jusqu’éà la cote 1002 où ils se sont arrêtés à l’ombre de la Pierre de la Mémoire.
Pour ces 48 marcheurs venus des deux côtés du Rhin, marcher ensemble sur ce sol, qui a connu tant de malheurs, a rendu plus évidente encore la nécéssité de telles actions pour ré-affirmer le “plus jamais ça!”, selon les mots du responsable de l’association allemande.
C’est précisément cette détermination qu’exprime symboliquement la Pierre de la Mémoire, ce mononolithe de granit gris de près de 10 tonnes érigé sur le point culminant du Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme. Se dressant auprès d’un groupe de rochers de granit rose issus de la carrière du Struthof, il semble guider la réflexion entre passé et futur:
“Toi qui marches sur le sentier, libre et sans crainte, entends le message des pierres, mets-toi debout, deviens sentinelle, oeuvre à ce que, plus jamais, le vent dans les branches ne soit étouffé par la plainte des opprimés”.
- 30 juin 2007
Plus d’une cinquantaine de membres du Club Vosgien de Schirmeck ont été accueillis par le CIDH au Hohwald, devant la Fontaine Haïdi Hautval, avec les premiers rayons de soleil de cette matinée dominicale. Ils ont ainsi découvert toute l’étendue de la partie pédestre du Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme. Accompagnés des passeurs Ernestine Charlier et Edmond Marchal, ces randonneurs du jour ont été impressionnés par les multiples témoignages de résistance et ont adhéré à l’hommage fleuri déposé au pied de la fontaine. Après l’échange amical autour d’une brioche matinale, le dépliant du Chemin, distribué par les membres du CIDH, leur a permis de consolider la vue d’ensemble de cette belle réalisation franco-allemande – qui va de Sainte-Croix-aux-Mines, dans le Haut-Rhin, jusqu’é Rastatt, en Allemagne.
- 10 juin 2007
Pique-nique citoyen é la Cote 1002
- 23 novembre 2006